On pouvait imaginer que les choses ne bougeraient qu’à partir de septembre, mais c’était mal connaître J.Y. GOUTTEBEL, l’habile président du Conseil général puydômois qui a su, il y a quatre ans, conserver son siège contre le Parti Socialiste (https://ambertaucentre.org/2011/04/01/la-methode-gouttebel-bravo-le-marionnettiste/) ; On peut discuter évidemment du côté moral de la chose, mais cela fait belle lurette que cette dimension n’est pas une priorité, malheureusement.
Sonnée par la réforme de la carte des cantons, la majorité départementale espère toujours que les recours engagés interrompront le processus engagé qui écarte, sur le seul arrondissement d’Ambert au moins 4 de ses plus fidèles soutiens, dont 2 vice-présidents (Jacquie DOUARRE et Dominique GIRON), le vice-président du SDIS (JC DAURAT) et le concepteur du FIC, qui a fait perdre tant de subventions aux communes, JL COUPAT. (https://ambertaucentre.org/2013/02/04/conseil-general-j-y-gouttebel-nous-apprend-a-faire-le-grand-ecart/).
Inutile donc de traîner. Si les conseillers généraux ont été particulièrement discrets dans leurs fiefs durant ce mandat, nous allons les voir s’agiter désormais : l’élection à la présidence des communautés de communes a marqué le coup d’envoi :
– Jean-Luc COUPAT devient président de la communauté de communes du Haut-Livradois, Dominique GIRON vice-présidente. On tient là, à n’en pas douter le « ticket » gouttebelien pour les prochaines cantonales. Bien joué ! Encore une fois, André CHASSAIGNE a fait les frais de la manœuvre. Décidément Dédé, quand ça ne veut pas…
– Pour l’élection au SIVOM d’Ambert les tractations sont plus discrètes et Jean-Claude DAURAT s’affaire pour devenir président du SIVOM, en remplacement de l’actuel Président, Michel DAJOUX (PS), battu lors des dernières municipales à Ambert. Être à la tête d’un syndicat qui couvre l’arrondissement, voilà une base de départ intéressante pour s’engager dans les cantonales… Car il est vrai que le « système Gouttebel » repose sur l’essentiel sur deux principes : faire croire aux élus locaux qu’ils sont faibles, que la terre entière leur en veut et que, seul, le Conseil général est là pour les défendre ; il suffit pour en être persuadé d’entendre les cris de vierge effarouchée du Président du Conseil général face à l’annonce de la disparition des département en 2021…
– Histoire d’enfoncer le clou, les maires puydômois étaient invités à une grand messe à la gloire de l’institution départementale, toute entière à leur écoute : le service communication a bien fonctionné à en croire l’article de la Montagne de ce jour.
– Je vous parie que les bilans d’activité des conseillers généraux, totalement absents depuis 2011, vont fleurir comme les promesses en temps d’élection. Quant à nous, nous mettrons en évidence le bilan désastreux pour ce territoire : état lamentable des routes, diminution des services, baisse des subventions, clientélisme de la DALD et j’en passe…
Ambert au centre ne manquera pas de mettre en lumière les « grandes manœuvres » qui viennent de commencer. Nous les avons subies lors des cantonales de 2011, l’expérience aidant, il est certain que l’élection de 2015 ne se passera pas de la même façon et que nous serons nombreux – pourquoi pas les plus nombreux ? – à souhaiter que l’arrondissement retrouve sa vraie place dans le département.
Bonjour,
Pour avoir assisté hier à cette petite réunion à Gerzat à l’initiative du Président du Conseil Général, j’avoue effectivement, avoir été surpris et quelque peu désappointé. En effet, je pensais me rendre à une réunion d’échange et de présentation d’aides aux territoires, en fait ce fut une succession de réquisitoires, dont le premier prononcé par notre Président, contre la « mort annoncée » des départements : comment ose-ton toucher à une institution qui date de la Révolution ? Cette réforme est inspirée par « les technocrates parisiens » (un terme très souvent employé par les différents tribuns qui se sont succédés, phrase magique résumant tout et qui apparaît souvent lorsqu’on n’a plus trop d’arguments…) quelques belles envolées lyriques comme « les conseils Généraux résisteront » et surtout un « je suis Président du Conseil Général depuis 10 ans »…. Ceci explique peut-être cela ! Nous comprenons tous la déception de ces élus fort méritants dont le départ annoncé dans 7 ans correspondra, vue la moyenne d’âge, à une retraite bien méritée… D’autres intervenants se sont exprimés dans le même sens, un historien a même fait un brillant exposé sur les origines des départements et leur évolution au fil des ans depuis 1789, pour en arriver à la même conclusion : supprimer cet échelon est une aberration !
Dans cette affaire, on oublie tout simplement qu’une grande majorité de nos compatriotes se dit très favorable à cette mesure économique (plus de 60% selon un très récent sondage après l’annonce du « big bang » territorial de Manuel Valls). Je crois que nous en reparlerons effectivement …
Je retiendrai, tout de même, l’intervention très intéressante de la représentante du CNFPT sur la présentation de la gamme de ses services en Auvergne et une information importante : dès le mois de septembre, les communes auront un interlocuteur et un seul, bien identifié lorsqu’elles transmettront un dossier. Jusque-là, moi je pensais qu’il valait mieux compter sur l’appui du Conseiller Général de son Canton, ou alors je me trompe…
Je suis parti avant la fin, comme un certain nombre de mes voisins, tout comme moi, déçus et un peu désorientés.