Le vent électoral est propice à tous les envols : aussi bien les feuilles mortes, les branches pourries que les petites graines prometteuses, aussi bien les promesses électorales, les vestes qui se retournent que les transports quasi amoureux. Au final les électeurs ont toujours eu les élus qu’ils méritent, et c’est très bien ainsi ; cela s’appelle la démocratie.
Cette démocratie s’est construite dès l’origine sur des clubs ou des partis, seuls capables de porter un projet et de lui donner un cadre législatif de portée nationale. Tous ceux qui ont dénoncé le « régime des partis », y compris le Grand Charles, se sont in fine trouvés à la tête de ces rassemblements de militants qui les ont portés au pouvoir en collant les affiches, en faisant la claque dans les meetings et même parfois en donnant des claques… Et de « révolutionnaire » ils sont devenus « conservateurs » ; ainsi va la vie politique…
C’est…