Fausses notes à Ambert mais la musique, la vraie, gagne toujours à la fin.

Si le journal la Montagne ne l’avait pas écrit, on aurait eu du mal à le croire : https://www.lamontagne.fr/ambert/social/vie-associative/2018/04/18/faute-de-local-disponible-la-batterie-fanfare-des-sapeurs-pompiers-dambert-a-demenage-a-arlanc_12816721.html ; Imaginez, une commune qui laisse partir une batterie fanfare avec tambours et trompettes,  c’est comme une église sans cloche, une école sans sonnerie ou un coq sans cocorico… Ca n’existe pas. Si, si… à Ambert.

Des couacs à Ambert il y en avait déjà eu  : https://ambertaucentre.org/2015/06/24/ambert-fete-de-la-musique-en-silence/ ; mais on pensait que depuis le métier était rentré et que la commune avait mis un bémol ; non. Là où les bénévoles sont une richesse absolue pour une collectivité, ici ils représentent une charge, un coût qui ne peut se justifier que par une disponibilité absolue dans une vision centralisée de l’animation municipale. Pas de chance, le musicien est têtu, déterminé et justement… il connaît la musique !

Dès lors, le ridicule n’étant pas mortel, il faut assumer : apprendre à jouer de la sono, c’est plus facile que d’apprendre à jouer d’un instrument, mais ça demande une certaine pratique et, reconnaissons-le, c’est bien moins spectaculaire : de mémoire d’Ambertois, une commémoration du 11 novembre ou du 8 mai sans musique, on n’avait pas encore vu. Maintenant c’est fait.

Mais finalement, la musique sera toujours là tandis que les élections et les élus se seront succédés… alors, musique maestro !

Et puis, comme les musiciens du secteur forment une grande famille, clin d’œil à l’Union musicale marsacoise :