Sur le blog Ambert au Centre on pense être plutôt virils mais corrects ; dans le genre, l’excellente Galipote a fait très fort dans son numéro 138 – été/automne 2018 –, en autopsiant les communautés de communes « Chavanon, Combrailles et volcans » et « Ambert Livradois Forez ».
Sur cette dernière le ton est donné dès la première page de l’article : »La démocratie de proximité serait-elle en danger ? Le fossé semble en effet se creuser entre un pouvoir de plus en plus centralisé et des citoyens de moins en moins audibles ! Mais qui sait ce que nous réserve nos élus ? » (page 9) ; nous nous étions positionnés ici sur les perspectives intercommunales : https://ambertaucentre.org/2017/01/15/communaute-de-communes-ambert-livradois-forez-jean-claude-daurat-un-president-par-defaut/
Suivent, entre autre, le point sur la hausse du taux de la taxe d’habitation, lettre de la DGFIP à l’appui, fixant les responsabilités de chacun dans la hausse sensible observée par tous, et le retour sur le passif lié à l’intégration des différents EPCI dans la « grande cocom » avant de finir par « le manque de transparence de la communauté de communes » (page 56) ; ah bon ? Nous, on n’avait pas compris ça et cru le nouveau président : https://ambertaucentre.org/2017/01/17/ambert-livradois-forez-une-presidence-transparente-ca-nous-va-bien/ ; pas sur que la page Facebook des Pep’s renverse la tendance, mais bon, elle a le mérite d’exister : https://www.facebook.com/pg/PepsAmbertLivradoisForez/posts/
Par contre, histoire de rassurer le journaliste Sébastien Massoulié sur les « élus locaux qui se sont contentés de valider aveuglément les décisions politiques de Jean-Claude Daurat et du bureau de la com.com« , il y en a quelques uns qui n’ont pas voté cette augmentation du taux de la taxe d’habitation, et pas même d’ailleurs le budget communautaire 2018. Et même qui sont très réservés sur le principe bien connu qui consiste à vouloir chercher dans la poche des autres (communes et citoyens) ce qu’on ne parvient pas à économiser soi-même… La gestion calamiteuse de la taxe d’habitation comme celle de la répartition du Fonds de Péréquation Intercommunale (FPIC) en sont l’illustration. Malheureusement, les transferts de charges entre communes et intercommunalités n’ont probablement pas fini de nous faire attraper des sueurs froides budgétaires, et pas que pour le cas épineux de la piscine d’Ambert…
A reblogué ceci sur Michel SAUVADE – chronique démocrate auvergnate.