Messieurs que l’on nomme grand
Ils sont là, ils vont, ils viennent
Ils marchent et se promènent
La faim les tenailles
Ils hurlent leurs entraillent
Ils sont abandonnés des puissants
Ils cherchent à se faire entendre
Leurs voix se sont éteintes un moment
Leurs cris font résonner le silence
Ils sont là, ils vont, ils viennent
Ils sont vivant et s’en souviennent
Prenez garde à ne pas les décevoir
La faim peut les conduir au désespoir
Messieurs que l’on nomme grand!