Archives mensuelles : mars 2021

Le prix Astrid Lindgren pour Jean-Claude MOURLEVAT.

Toutes nos félicitations à l’auteur pour cette magnifique reconnaissance dont Alain s’est fait l’écho auprès de nous.

Bravo à Jean Claude Mourlevat, à qui vient d’être attribué le prix Astrid Lindgren, équivalent du Nobel de littérature jeunesse.  Distingué parmi soixante-huit candidats, Il est le premier français lauréat de ce prix, créé en 2002 en hommage à la créatrice suédoise de la célèbre Fifi Brindacier

Né à Ambert, Jean-Claude Mourlevat a vécu ses premières années à Job, et au Lycée d’Ambert. Il a écrit d’abord pour l’enfance et la jeunesse, puis  pour tout public. Au total , plus de 35 titres, traduits dans une vingtaine de langues et publiés à plus de deux millions d’exemplaires.  On peut citer en particulier : « La rivière à l’envers », « La ballade de Cornebique », « Le combat d’hiver »   et plus récemment : « Oh, happy day » et « Jefferson ».  Il était l’invité de Bouquine Job, en 2017.

Après l’annonce faite en vidéo pour cause de pandémie, l’attribution solennelle du prix, richement doté, aura lieu le 31 mai à Stockholm.

La notion de droit à la cantine pour tous précisée par le Conseil d’État

source : La notion de droit à la cantine pour tous précisée par le Conseil d’État | Maire-Info, quotidien d’information destiné aux élus locaux (maire-info.com)

Tous les enfants ont droit à l’accès à la cantine scolaire, mais à condition que les communes aient les capacités matérielles pour les accueillir : c’est le verdict du Conseil d’État qui a mis un terme, lundi 22 mars, à près de quatre ans de procédure judiciaire opposant la mairie de Besançon à une parente d’élève qui s’était vue refuser l’inscription de son fils à la cantine, faute de place disponible.Maire-Info© Adobe stock

En décembre 2017, le tribunal administratif de la ville avait annulé le refus du maire et l’avait enjoint à réexaminer la demande d’inscription (lire Maire info du 8 décembre 2017). La décision, confirmée le 5 janvier 2019 par la Cour d’appel administrative de Nancy, était basée sur une nouvelle mesure de la loi Égalité et citoyenneté, votée en 2017, qui affirme que « l’inscription à la cantine des écoles primaires, lorsque ce service existe, est un droit pour tous les enfants scolarisés », et « qu’il ne peut être établi aucune discrimination selon leur situation ou celle de leur famille ».
Le Conseil d’État a donc annulé l’arrêt de la Cour d’appel, en lui enjoignant de rejuger l’affaire. Pour les conseillers, en estimant que les communes étaient tenues d’inscrire à la cantine « chaque élève de l’école qui en fait la demande, sans que l’absence de place disponible ne puisse lui être opposée », les juridictions ont « commis une erreur de droit »  et d’interprétation de la loi de 2017, qui porte sur le principe d’égalité d’accès et qui n’interdit donc pas la prise en compte des contraintes liées à l’objet ou les conditions d’exploitation du service.
« Pour autant, ces dispositions ne font pas obstacle à ce que les collectivités territoriales puissent légalement refuser d’y admettre un élève lorsque, à la date de leur décision, la capacité maximale d’accueil de ce service public est atteinte », conclut le Conseil d’État.

La difficulté d’augmenter les capacités des cantines

Pour la mairie de Besançon, c’est la reconnaissance « que même si, sur le fond, l’inscription à la cantine est un droit, les collectivités peuvent avoir une impossibilité matérielle »  à l’honorer, explique à Maire info Claudine Caulet, adjointe à la maire à l’éducation. Pour des raisons historiques, les capacités d’accueil de la ville sont en effet sous-dimensionnées : « Nous ne pouvons accueillir que 56 % des enfants au maximum, contre 70-72 % pour les communes de la même strate », détaille l’élue, qui précise que depuis le début de la procédure judiciaire, et devant l’importance de la demande, la mairie a tout fait pour augmenter les capacités d’accueil, mais que « cela ne peut pas se faire d’un coup de baguette magique ». 672 places ont été créées depuis 2017, et si en 2016, la mairie avait refusé l’inscription de 496 enfants, faute de place, en 2020, il n’y avait plus que 193 refus, ce qui reste un problème, admet l’élue, qui « comprend bien que pour les parents de ces enfants, c’est très compliqué ».
Il y a plusieurs verrous à l’augmentation rapide du nombre de places, le premier étant les capacités de la cuisine centrale, qui, parce qu’elle fonctionne en « liaison chaude », c’est-à-dire en livrant aux 58 restaurants scolaires les plats encore chauds, sans avoir besoin de les réchauffer sur place, ne peut livrer que 5 000 repas par jour au maximum. La mairie est donc passée en « liaison froide »  sur trois sites, en achetant les repas à un prestataire extérieur ; la construction d’une nouvelle cantine centrale, très coûteuse, n’est pas envisagée avant la fin du mandat. « Il y a aussi le problème de la taille des salles de restauration, et du recrutement des animateurs »  qui surveillent les enfants sur la pause du midi – ce sont des emplois à temps partiel très haché, peu attractifs, que la commune a commencé à revaloriser.

Un soulagement pour les communes

« En septembre, c’est toujours très difficile de recruter des animateurs formés, le tiers sont des étudiants et ne reviennent pas toujours d’une année sur l’autre », confirme Virginie Lanlo, adjointe à l’éducation au maire de Meudon et co-présidente du groupe restauration scolaire de l’AMF, qui rappelle que, bien que la restauration scolaire soit un « service facultatif », « toutes les communes s’engagent fortement pour assurer l’accueil des enfants à midi ».
La décision du Conseil d’État, qui, pour l’élue, « reconnaît l’engagement et la bonne foi »  de la mairie de Besançon, devrait soulager nombre de communes qui ne sont pas en mesure d’accueillir tous les demandeurs ; dans son enquête sur la restauration scolaire, l’AMF avait constaté que « le droit d’accès de tous les élèves au service existant, lorsque les parents en font la demande, continue de soulever des difficultés pour 14 % des collectivités »  (lire Maire info du 10 décembre 2020). « Les villes de 10 000 à 29 999 habitants sont plus nombreuses à connaître des difficultés, notamment en termes de locaux », détaillait l’enquête, qui indiquait cependant que la plupart s’en sortent bien : 64 % accueillent au minimum 75 % des élèves scolarisés et 31 % plus de 90 %, et seulement 9 % en deçà de 50 %.

Saisie pour avis sur ce contentieux, l’AMF avait rappelé au Conseil d’État, en janvier dernier, les contraintes croissantes auxquelles sont soumises les collectivités en matière d’organisation du service de restauration scolaire, en particulier les capacités d’accueil. Elle avait également fait part de ses interrogations sur le caractère impératif de l’article L.131-13 du Code de l’éducation tel qu’il a été interprété par le juge administratif lorsque le service de restauration scolaire existe, susceptible de créer une confusion et une «insécurité juridique », au regard de la nature facultative de ce service public. 
A  travers cette décision, le Conseil d’État rappelle donc bien que le droit d’accès à la cantine pour tous ne signifie pas que celle-ci est un service public obligatoire, même si des voix s’élèvent régulièrement pour le demander, comme celle du Défenseur des droits (lire Maire info du 20 juin 2019).

Emmanuel Guillemain d’Echon

Commémoration du 19 mars : service réduit

Valérie PRUNIER / Claire RICHARD, Michel SAUVADE / Daniel BARRIER, vos conseillers départementaux pour vivre et travailler ici

Même si le contexte n’est guère favorable quelques connus ont pu maintenir les commémorations du19 mars 1962 et on tenu à nous y associer : c’était le cas pour Arlanc et Ambert aujourd’hui. Ce sera le cas à Marsac ce dimanche.

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SALIF Infos : mars 2021

Formation de secrétaires de mairie 2021, déposez votre candidature avant le 31 mars.

Élections : les demandes de procurations dématérialisées, comment ça marche ?

source : https://www.maire-info.com/elections/elections-les-demandes-procurations-dematerialisees-comment-a-marche–article-25111

À partir du 6 avril, il sera possible pour les électeurs de faire une demande de procuration de façon partiellement dématérialisée. Avec à la clé un gain de temps important aussi bien pour les électeurs que pour les services municipaux. Explications. Maire-Info© Min. de l’Intérieur

C’est une réforme qui est en préparation depuis plus de six mois au ministère de l’Intérieur. Elle est désormais au stade de la mise en œuvre : vendredi dernier, le décret instituant une nouvelle télé-procédure pour le vote par procuration est paru et, depuis la semaine dernière, les préfectures commencent à diffuser les informations auprès des mairies. 

La nouvelle télé-procédure

Premier élément à retenir : la télé-procédure n’a rien d’obligatoire. Il reste parfaitement possible d’établir une procuration « à l’ancienne », uniquement sur la base de formulaires papier. Mais ceux qui le souhaitent pourront, à partir du 6 avril, faire leur demande de procuration depuis un ordinateur ou un smartphone.
Le dispositif repose sur trois sites internet dédiés différents : un pour les électeurs, un pour les commissariats et gendarmeries, un pour les mairies. 
L’électeur qui veut établir une procuration se connectera sur le site maprocuration.gouv.fr. Une fois authentifié (via FranceConnect), il devra indiquer la commune dans laquelle il est inscrit, l’identité de la personne à laquelle il donne procuration (obligatoirement inscrite dans la même commune que lui), et enfin indiquer s’il donne procuration uniquement pour la prochaine élection (en précisant quel tour de scrutin) ou pour une période donnée. Une fois ces étapes franchies, le mandant reçoit un numéro de dossier, qu’il devra présenter dans un commissariat ou une gendarmerie.
Dans un deuxième temps, il devra en effet se déplacer pour faire vérifier son identité auprès d’un officier ou d’un assistant de police judiciaire (OPJ ou APJ). Pour ce faire, l’électeur se rendra dans un commissariat ou une gendarmerie avec son numéro de dossier : l’OPJ ou l’APJ, à partir de cette référence, verra s’afficher sur le site internet dédié l’identité du mandant et la vérifiera en demandant une pièce d’identité. Dès lors, la demande sera immédiatement transférée, de façon dématérialisée, vers la commune d’inscription de l’électeur. 
Troisième étape : le maire ou le service qui a la délégation se connectera sur le site mairie.maprocuration.gouv.fr. Il verra apparaître la demande dès sa transmission, pourra procéder aux vérifications d’usage (inscription du mandant et du mandataire, respect du plafond de procurations, dont on rappelle qu’il sera de deux pour les prochaines élections départementales et régionales) et, si tout est conforme, validera la demande. Le mandant sera informé par message électronique. 
Les avantages sont clairs pour les communes : moins de documents papier à gérer (tout se fait via le portail internet dédié). Il sera possible de faire un export de la liste des procurations pour alimenter le registre. Et le système va encore évoluer : l’année prochaine, normalement, c’est-à-dire d’ici à l’élection présidentielle, l’interconnexion du système avec le répertoire électoral unique (REU) permettra d’automatiser la phase de contrôle (inscription sur les listes de la commune et plafond) et libérera les maires de cette tâche. 

Calendrier

Maintenant que le décret est paru, les choses vont se dérouler par étapes jusqu’à l’ouverture du service le 6 avril. Pour l’instant, les préfectures collectent les données nécessaires à la création des comptes « référents mairies ». 
À partir du 29 mars, les mairies vont recevoir un message du ministère de l’Intérieur les invitant à créer leur compte MaProcuration et à définir leur mot de passe. 

Vote par procuration sans condition

Dernière information concernant les procurations : le décret paru vendredi permet l’application de l’article 112 de la loi Engagement et proximité qui a supprimé toute condition au vote par procuration : le Code électoral dispose à présent que « tout électeur peut, sur sa demande, exercer son droit de vote par procuration ». Il n’est plus besoin de justifier pour cela d’une maladie, d’un handicap, d’un déplacement, etc. Le décret paru vendredi adapte le Code électoral en conséquence. 

Franck Lemarc

1 million de pages vues sur Ambert au centre.

Un seul souhait : continuer à vous accompagner et répondre à vos attentes.

Une envie liée à l’évolution de ces 10 dernières années : face au repli sur soi que nous constatons tous, et bien avant l’épidémie de COVID 19, il faut que chacun d’entre nous s’engage : s’approprier les commentaires de ce blog d’abord, bien sûr, mais en devenir un auteur.

L’association Ambert au centre a vocation à favoriser l’engagement dans la vie de la cité : elle devra le plus tôt possible réunir son assemblée générale pour cette année et réfléchir au moyen d’ouvrir ces pages à votre plume/clavier.

Alors, à très bientôt. Et merci encore pour ces dix années d’échanges.

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Ecole de golf : c’est reparti !

Golf de Cunlhat : la lettre d’information numéro 1.

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Devenez conseillers numériques

source : Conseiller numérique France Services (conseiller-numerique.gouv.fr)